Sauf les 23, 24 et 25 juillet. De retour le 26, 27 juillet.

À travers ce travail, je cherche à donner une voix picturale à ces lieux en transition — évoquer sans dénoncer,
émouvoir sans imposer, inviter à regarder autrement ce qui, parfois, on ne voit plus.

Géographie du présent

Cette résidence me permettra de chercher, d’explorer et de créer l’amorce d’un corpus d’œuvres qui prendra la forme de tableaux tridimensionnels, où se rencontrent peinture, matières naturelles et fragments de circuits électroniques issus d’anciens appareils audio. À travers ces hybrides sensibles, je cherche à faire entendre ce que l’on ne voit pas : la musique invisible des territoires, les fréquences secrètes des lieux blessés ou en transformation.

Les éléments choisis de chaque tableaux devront suggérer une mémoire enfouie, une voix propre à chaque paysage, qu’il s’agisse d’une ville en ruine ou d’une forêt connectée par ses racines.

L’usage de la vue à vol d’oiseau, presque cartographique, permettra de créer une distance qui ouvre à la réflexion sans imposer un discours frontal.

Je souhaite ainsi nous questionner sur notre manière de regarder le monde à distance, tout en réactivant une forme d’écoute intérieure. Une manière de donner voix aux lieux et aux humains en cette époque difficile.


This residency will enable me to research, explore and create the beginnings of a body of work that will take the form of three-dimensional tableaux, where paint, natural materials and fragments of electronic circuitry from old audio equipment meet. Through these sensitive hybrids, I aim to make us hear what we can’t see: the invisible music of territories, the secret frequencies of places wounded or in transformation.

The elements chosen for each painting will suggest a buried memory, a voice specific to each landscape, whether it’s a ruined city or a forest connected by its roots.

The use of a bird’s-eye view, almost cartographic, will create a distance that opens the way to reflection without imposing a frontal discourse.

In this way, I hope to question our way of looking at the world from a distance, while reactivating a form of inner listening. A way of giving voice to places and people in these difficult times.


mercredi au dimanche midi à 16 h


5 juillet 14 h

Semer des arbres, Carmelle Pilon, cernes de croissance, arbres
Boréale no 3
Encre, pigment, acrylique sur carton pulpe 58 x 48 cm
Semer des arbres, Carmelle Pilon, cernnes de croissance, arbres
Boréale no 7
Encre, pigment, acrylique sur carton pulpe

Collection privée